EDMONTON – Si l’ancien hockeyeur Georges Laraque n’entretient plus beaucoup d’espoir pour ses Oilers, ils sont au moins quatre, à Edmonton, à croire encore que le club puisse remporter la Coupe Stanley.
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«Il faut simplement gagner le prochain match et aborder par la suite les autres un à la fois», disait Eric Hamans, le plus sérieusement du monde, à la sortie du Rogers Place jeudi soir.
L’équipe locale venait pourtant de perdre pour une troisième fois en autant de confrontations face aux Panthers de la Floride dans cette finale. Malgré tout, le jeune Albertain, fièrement attriqué aux couleurs des Oilers avec sa salopette et son casque de la construction, tout comme ses amis Tyler, Wyatt et Sean, continuait de porter bien haut son affiche portant le message «une équipe, une coupe, nous y croyons».
Mission impossible?
Comme l’a souligné mon collègue Jonathan Bernier, un seul club a réussi à effacer un déficit de 0-3 dans l’histoire de la finale de la Coupe Stanley et c’était en 1942 quand les Maple Leafs de Toronto ont joué le tour aux Red Wings de Detroit!
Avant le troisième match de jeudi, Laraque osait d’ailleurs prédire plus tôt cette semaine que les Oilers gagneraient les quatre prochaines parties. L’ancien attaquant des Oilers, désormais animateur à la station de radio BPM Sports à Montréal, notait du même souffle que si le club d’Edmonton devait perdre l’un des deux prochains matchs à domicile, soit jeudi ou samedi, ce serait la fin des haricots.
«C’est difficile après avoir perdu un match comme celui-là, mais on a vu des flashs de ce qu’on peut faire, spécialement en troisième période», soutient Hamans. «Il faut seulement réussir à le faire pendant 60 minutes.»
Derrière Skinner
D’un océan à l’autre, les clichés du hockey demeurent visiblement les mêmes. Quoi qu’il en soit, personne ne pourra reprocher au jeune homme de ne pas être un partisan inconditionnel. Même le gardien des Oilers, Stuart Skinner, qui a effectué une sortie hasardeuse derrière son filet lors du deuxième but des Panthers jeudi soir, avait son support après la défaite de 4 à 3 des Oilers.
«À cette période de l’année, de telles erreurs ne peuvent pas arriver. C’est dur et frustrant de voir ça, mais il faut continuer d’appuyer notre gardien», a-t-il tranché.
Cette fois, c’est vrai: le match de samedi à Edmonton en est un que les Oilers ne peuvent pas perdre.
- Après le groupe Our Lady Peace jeudi, c’est Shania Twain qui doit offrir un spectacle au centre-ville d’Edmonton, samedi, avant le match des Oilers.
- Quand le carré ICE District est complet, les partisans ont un autre endroit où se rassembler devant des écrans géants, soit le «Fan Park».
- Épidémie à Edmonton: les chandails avec le numéro 97 de Connor McDavid.
- Officiellement, le lieu du tailgate party se nomme ICE District Plaza, mais les locaux utilisent également «Moss pit». Ce surnom rend hommage au défunt préposé au vestiaire des Oilers, Joey Moss, qui a aussi œuvré pour les Eskimos d’Edmonton.
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