Même s’il a assisté à la qualification de son équipe à la finale de la Coupe Stanley hors de la patinoire, le défenseur des Oilers d’Edmonton Vincent Desharnais voit le côté positif de la situation et dissimule mal son enthousiasme à l’aube de la série contre les Panthers de la Floride.
Retranché par son entraîneur-chef Kris Knoblauch lors des trois derniers affrontements des siens, le Québécois piaffe d’impatience. Il faut dire qu’en Alberta, la population parle essentiellement de hockey et particulièrement dans la ville où le célèbre Wayne Gretzky a connu ses heures de gloire. Mais contrairement à «La Merveille», Desharnais arrive de loin. Ayant commencé son séjour dans la Ligue nationale à l’âge de 26 ans, ce choix de septième tour au repêchage de 2016 vit pleinement son rêve.
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«Les partisans d’Edmonton sont assez spéciaux. Je suis allé à l’épicerie il y a deux jours et un homme m’a arrêté [pour me dire] merci. Il était émotif, a-t-il affirmé en entrevue avec le descripteur des matchs de TVA Sports, Félix Séguin. Je ne sais pas si le Canada au complet l’est, mais je pense que le Québec est rangé derrière les Oilers. De Lac-Mégantic à Montréal, beaucoup de gens m’ont écrit. Ils sont devenus des fans et c’est bien de voir cela.»
«Je me pince encore, c’est irréel.»
Avant de céder sa place à Philip Broberg dans la formation, l’arrière de 28 ans a inscrit une mention d’aide en 15 parties éliminatoires ce printemps. Au cours du calendrier régulier, il a manqué seulement quatre matchs, totalisant un but et 10 mentions d’aide pour 11 points.
À voir en vidéo principale.
– TVA Sports diffusera la rencontre initiale de la finale samedi à 20h.
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